Voici un petit film qui a été réalisé par une équipe d'étudiants en audiovisuel de Béziers, encadrée par leur professeur Sandy Blanco. Il s'inspire d'un de mes poèmes, La Chaleur de l'été, illustré par une de mes photographies, et publié chez BoD. On notera la différence entre les intentions possibles de l'auteur et les interprétations faites par le récepteur, vérifiant par là la phrase de Valéry : "Il n'y a pas de vrai sens d'un texte."

Voici le poème :

La Chaleur de l'été

Volets mi-clos

Soupçons brûlants

Dans l’été chaud

Dehors dedans

Tant de lumière

Qui nous consume

Et de mystère

Qui nous résume...

Voici la photo qui l'illustre dans le livre :

Pour voir maintenant le film, cliquer sur : 

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Pour voir une expérience faite dans les mêmes conditions sur un autre de mes poèmes, cliquer sur : 

Cette vidéo de 3'22" prend pour point de départ un sumac en automne. Sur ce sujet elle opère des variations chromatiques, illustrant la phrase de Baudelaire : "La nature est laide et je préfère les monstres de ma fantaisie à la trivialité positive." Il dit aussi : "Je voudrais les prairies teintes en rouge et les arbres peints en bleu." (voir des exemples dans la vidéo, et le photogramme ci-dessous). Certains ont vu là une préfiguration du fauvisme. Mais cette indépendance de la couleur par rapport à ce qu'on voit dans la nature est une règle en peinture. Voir Picasso : "Quand je n'ai pas de rouge, je mets du bleu."

Cliquer sur l'image ci-dessous :

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