C’est enfin ici une occasion de réfléchir sur l’amour qui unit le couple et la survenue puis la présence des enfants...
Deux cas peuvent se présenter, tout aussi catastrophiques l’un que l’autre, si les caractères des deux membres du couple ne sont pas en phase, et si déjà pour cette raison quelques fissures ou mésententes se sont manifestées entre eux.
D’une part la femme connaissant la maternité peut vouloir résolument changer de sphère, passer d’un monde à un autre, et se « rabattre » uniquement sur son nouveau rôle : négligeant son compagnon, l’enfant va être l’objet de toutes ses attentions, et c’est d’autant plus tentant que, comme déjà dit, étant petit il ne peut pas résister à l’instinct de possession de sa génitrice...
D’un autre côté, l’homme, cédant à sa propension naturellement nomade, peut se lasser définitivement de sa compagne, et une fois celle-ci devenue mère ne plus vouloir la considérer que comme telle, ne plus lui manifester de désir, au mépris de ses désirs profonds. Surtout si elle a une nature ardente et passionnée, une femme ne veut pas être réduite à son rôle de mère. Elle veut rester une amante.
De tout cela il faut tirer une leçon de bon sens : si dans un couple d’amants surviennent des enfants, il faut impérativement que les parents ne se cantonnent pas dans leur rôle de parents, mais restent des amants ou des amoureux toujours attentionnés. C’est sans doute plus difficile pour une mère que pour un père, car le lien naturel aux enfants est plus fort chez celle-là que chez celui-ci. Mais enfin ils doivent tous deux ensemble protéger leur intimité, et les enfants eux-mêmes s’en trouveront bien, car au-delà de leur égocentrisme natif, il est important pour eux, surtout quand ils grandissent, de sentir que leurs parents s’aiment, car ils sont toujours, malgré les hostilités provisoires qu’ils peuvent leur manifester dans leur adolescence, des modèles à imiter pour quand ils seront adultes.
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