« Non vides quanto aliter patres, aliter matres indulgeant ?
Illi excitari jubent liberos ad studia obeunda mature, feriatis quoque diebus non patiuntur esse otiosos et sudorem illis et interdum lacrimas excutiunt ; at matres fovere in sinu, continere in umbra volunt, numquam contristari, numquam flere, numquam laborare. » (Sénèque, « De Providentia », II, 5)
Traduction : Ne vois-tu pas combien les pères et les mères ont un amour différent pour leurs enfants ? Ceux-là ordonnent aux enfants d'affronter leurs études tôt le matin, même les jours de fête ils ne les laissent pas oisifs, leur arrachent sueur et larmes ; mais les mères les couvent dans leur giron, veulent les maintenir à l'ombre, et qu'ils ne soient jamais attristés, qu'ils ne pleurent jamais, qu'ils ne soient jamais en peine.
Mon commentaire :
« ... De la même façon, qu’une femme décide d’élever seule un enfant, ou d’enfanter même sans connaître d’homme, comme on commence de le voir aujourd’hui, et une culture peut s’effondrer, la répartition traditionnelle des rôles n’y figurant plus. »
La citation de Sénèque et mon commentaire développé se trouvent dans mon livre La culture générale expliquée - Les clés pour comprendre, chapitre Typologie des constructions symboliques, paragraphe Père et Mère, pp. 229-231 :
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