18 février 2006
Composition III
Arbres et ombres
Sont fils du Nombre.
Un Dieu, leur père,
Aime l'impair.
© Michel Théron – 2011
→ Remarque 1 : Les deux derniers vers font référence au proverbe latin : Numero Deus impari gaudet, c'est-à-dire : « Pour le nombre, Dieu, c'est l'impair qu'il préfère. » – Ici l'impair est le nombre trois (trois arbres).
→ Remarque 2 : La photo ci-dessus est en virage sépia. La photo initiale, ci-dessous, est en couleurs naturelles. On y remarquera que les ombres y sont bleues. Le capteur photographique a fidèlement saisi ce qu'aussi voit l'œil humain. On comprend ainsi ce qu'ont fait les peintres impressionnistes quand ils ont figuré, au grand dam de certains spectateurs, des ombres bleues. Ils ont remplacé le gris ou le noir des ombres, qui sont des réflexes ou des habitudes non observées, par ce qu'ils voyaient réellement, et que nous aussi pourrions voir, si nous y faisions vraiment attention. L'art remplace toujours du su (artificiel, conceptuel) par du vu (effectif).
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