Superficialité

10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 23:01

Elle me semble affecter le discours non seulement de l’homme de la rue, mais aussi des personnages les plus haut placés, et dont évidemment on attendrait mieux. Voici par exemple ce qu’a déclaré à Rome, devant les plus grands patrons de presse d’Italie, le cardinal Gianfranco Ravasi, en quelque sorte le « ministre de la culture » du pape : « Jésus a été la première personne à tweeter, avec des phrases essentielles et comprenant moins de 45 caractères comme : ‘Aimez-vous les uns les autres’. » ...

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Nota : Un recueil de toutes les chroniques que j'ai données à Golias Hebdo, de fin décembre 2008 à début mars 2014, est disponible en version enrichie, assorti de nombreux liens facilitant son exploitation, sous forme de livre électronique multimédia :

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Published by michel.theron.over-blog.fr - dans Chroniques de Golias Hebdo (Actualité)
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commentaires

TEDDY ARNAVIELLE

11/10/2013 10:58

Cher Michel, tout à fait d'accord pour condamner l'affligeante incontinence verbale et la formidable dévaluation des mots de notre époque communicante. Le tweet est particulièrement roublard qui laisse entendre que la brièveté implique concentration de la pensée: n'est pas Héraclite, Pascal ou Char qui veut... A tout prendre, je préfère les propos de comptoir; mais il n'y a plus beaucoup de cafés. Optimiste malgré tout, j'espère que l'ivresse liée à la facilité de dire et d'être lu ou entendu correspond à une crise de croissance, et que prendra le dessus l'aspect positif de ces modes de communication: leur caractère ouvert et démocratique, parade, limitée sans doute, à la parole verticale longtemps triomphante, et dont on voit les impasses où elle nous a conduits. Bien à toi.

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