En complément à mon article Rite (lien), voici ce que je viens de lire sur le site d'une revue économique (lien) :
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En décembre 2019, une étude d'OpinionWay avançait qu'un Français sur deux se disait prêt à revendre ses cadeaux de Noël.
Et ça n’a pas trainé : le 25 décembre à midi, plus de 500 000 annonces avaient été déposées sur le site Rakuten, contre 300 000 l'an dernier à la même heure.
43 % des personnes interrogées entendent se servir de la somme récoltée pour épargner, et 23 % pour «financer Noël», selon une étude Kantar réalisée pour eBay France.
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Chaque année durant les repas de fin d’année, près de 500 000 tonnes de nourriture finissent à la poubelle, soit 40 % des aliments et l’équivalent de
50 € par foyer.
Et 20 000 tonnes de papier cadeau, l'équivalent de 380 000 arbres.
Certes de plus en plus de Français font des efforts : emballages en tissu, sapin « écolo » ou sapin fabriqué avec des rouleaux de papier toilette (la nouvelle mode), restes resservis le lendemain et dons aux associations.
Mais les chiffres de la surconsommation sont toujours impressionnants.
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Au moins, on se dit que toute cette surconsommation profite à l’économie.
D’un point de vue purement comptable, Noël crée de la consommation, de la croissance et de l’emploi. C’est donc forcément une bonne chose.
Mais selon une théorie non-keynésienne, il s’agit d’une perte pour l’économie car on a utilisé des ressources pour créer des choses dont les gens ne veulent pas.
L’argent dépensé à Noël aurait donc pu être utilisé pour acheter des choses utiles et créer un cercle vertueux pour l’économie.
À méditer.
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Le Guardian a fait la synthèse de 7 études traitant des gains de poids post Noël. Conclusion : comptez entre 500 et 877 grammes supplémentaires. Pas de quoi fouetter un nutritionniste, certes mais le problème, c'est qu'on constate qu'en moyenne les adultes pèsent plus en mars qu'ils ne pesaient en octobre et, et c'est ça le pire, que leur poids ne baisse pas entre mars et le mois d'octobre suivant ! Conclusion : non seulement les prises de poids sont imputables aux excès de fin d'année... mais elles sont définitives. Molo sur la bûche !
