<br /> Bonjour Michel.<br /> <br /> Point n'est besoin de lectures savantes schopenhaueresques pour comprendre que nous avons tous(toutes) du crocodile cruel atroce en nous. (Le reptilien ...).<br /> Mais d'où nous vient donc notre possible réflexe compassionnel ?<br /> Simple instinct de survie hédoniste, calqué sur le risque de mort et de souffrance de l'autre, car nous nous mettons à sa place ? (L'affectif ...).<br /> Quant à la réflexion (Le cortical ...), cher Michel, elle peut aussi nous porter à construire des "stratégies" (ah ! Cette terminologie franc-maçonne hautement guerrière !) pour mieux éliminer<br /> l'autre de notre territoire de chasse ou de notre cocon douillet.<br /> <br /> Tout bien "réfléchi", quand nous avons peur pour l'autre nous développons un réflexe oblatif altruiste, et quand nous avons peur pour nous-mêmes nous développons un réflexe d'auto-défense<br /> agressif.<br /> L'altruisme (envers les animaux également) nous renvoie de toute façon à notre propre condition de vivant souffrant mortel.<br /> <br /> Mais il doit y avoir énormément de références philosophiques et littéraires sur ce sujet. En particulier sur la problématique hautement culturelle, réfléchie et documentée ... de la corrida.<br /> <br /> Notre humanité doit-elle se limiter aux humain(e)s ?<br /> <br /> A bientôt.<br /> <br /> Agnès.<br /> <br /> N.B. Je me promène beaucoup du côté de Jurançon, en ce moment.<br /> <br /> <br />

<br /> Bonjour Michel.<br /> <br /> Devant vous, un enfant s'amuse et risque de tomber dans la piscine; vous faites quoi ? J'imagine que vous vous précipitez pour l'empêcher de chuter et se noyer.<br /> <br /> Votre réaction bienveillante viscérale fait-elle appel à votre culture ? A votre humanisme ? A votre raison ? Ou à une quatrième composante, que je nommerais votre "humanité nue, à l'état brut,<br /> sans fioriture scientifico-littéraire", seul intérêt d'un être humain, à mon humble avis ? Car notre cerveau reptilien brise tous les beaux apprentissages laissés par nos ancêtres; votre texte et<br /> notre XX ème siècle de christianisme le prouvent Ô combien.<br /> <br /> Amitiés ensoleillées.<br /> <br /> Agnès.<br /> <br /> <br />