3 janvier 2003
La bibliothèque est en feu
Bien longtemps j'ai vécu à l'abri de mes livres.
Le feu détruira-t-il tout ce qui m'a fait vivre ?
© Michel Théron – 2011
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3 janvier 2003
La bibliothèque est en feu
Bien longtemps j'ai vécu à l'abri de mes livres.
Le feu détruira-t-il tout ce qui m'a fait vivre ?
© Michel Théron – 2011
15 mai 2011
Quand tout s'altère
La vie renaît :
Sur cette terre
Sachons aimer.
© Michel Théron – 2011
2 mars 2003
Ars finis deorum signifie en latin : « L'art est la fin des dieux ». Dans ces quatre versions d'une même image, on remarquera que j'ai juxtaposé une croix, qui faisait borne à un carrefour, et qui renvoie initialement à la croyance chrétienne la plus répandue, la crucifixion salvatrice du Messie, et des fils électriques, symbole de notre modernité a-religieuse. Jai traité les deux éléments exactement de la même façon : la seule chose qui m'a intéressé est la composition plastique de la photo. Donc j'ai fait l'impasse sur le contenu spirituel d'un des éléments, pour n'en retenir que l'aspect graphique.
S'il donc s'agit ici d'« art », on voit qu'il ne peut naître que de l'oubli des dieux. Quand les dieux sont présents, l'art au sens où nous l'entendons aujourd'hui est inconnu. L'art au sens moderne (esthétique, formel), naît de la mort des anciennes croyances. C'est chez nous une notion récente, et beaucoup de cultures encore l'ignorent.
→ On trouvera un développement de ce thème, largement inspiré des idées de Malraux, dans le tout début de mon livre Initiation à l'art. Cliquer sur : Le problème de l'art autonome (fichier PDF).