Je viens de voir Amour, de Michael Haneke. Je l’ai beaucoup aimé, et pourtant j’en suis sorti les yeux secs. J’étais au-delà des larmes. Ce n’est qu’après, une fois vu le film et y repensant, que l’émotion est venue, et dès lors elle ne m’a pas quitté. Je m’interroge donc sur l’émotion immédiate que procurent certains films, certaines œuvres, et que recherchent effectivement spectateurs, lecteurs ou auditeurs, mais qui me semble, comme le disait Brecht de la catharsis au théâtre, un plaisir barbare, ou à tout le moins totalement indécent ...
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