Le week-end dernier, j'ai allumé du feu pour la première fois en cette fin d'année. Voici une photographie que j'ai faite à cette occasion devant ma cheminée, puis retravaillée, et assortie d'un petit poème :
→ Nota : Le professeur en moi (puis-je en faire abstraction ?) remarque a posteriori que le poème est un exemple de cette non-dualité que recherchent toutes les sagesses et spiritualités du monde. En sanskrit, elle se nomme advaita. Le sujet et l'objet s'interpénètrent, passent l'un dans l'autre. Comme il n'y a plus de séparation entre eux, l'unité est restaurée. En poésie la figure appelée hypallage opère de la même façon cet échange, cette interpénétration.
C'est la preuve qu'ici, comme bien souvent, tout se tient, et les disciplines se confondent. Dans mon livre sur l'Évangile selon Thomas, j'ai eu souvent recours à des exemples tirés de la poésie pour illustrer la nécessaire reconquête de l'unité, qu'on voit par exemple dans le logion suivant : « Lorsque vous faites le Deux Un, alors vous entrerez dans le Royaume. »
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