Nous devrions toujours habiter l’instant présent, y trouver plénitude, évidence, je dirais même éternité. Or nous en sommes loin. Je viens en effet, le jour même de notre entrée dans l’hiver, de recevoir le catalogue été d’une maison de vente par correspondance. Au cœur des frimas, nous voici à anticiper la plage, les maillots de bain, le soleil, etc. Projetés ailleurs, nous n’habitons plus l’hiver, qui pourtant a ses propres attraits, comme le ressentent les habitants des pays tropicaux ou équatoriaux, où du fait de l’absence d’alternance des saisons, tout paraît fort monotone. Notre existence est à l’image de celle des mites, condamnées dans nos placards à passer les hivers en tenues légères, et les étés en manteaux de fourrure ...
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→ On pourra comparer avec l'article : Adhérer à l'instant présent, et ses corrélats.
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