Les concours de Mini-Miss sont fréquents aux États-Unis. Chaque parent s’y projette par délégation sur sa progéniture, et c’est à qui remportera le prix qui fera la joie de toute la famille. Le film de Jonathan Dayton, Little Miss Sunshine, sorti en 2006, traite ce sujet sur un mode satirique, et montre bien qu’il est absurde pour une famille de loosers, telle celle du film, d’y espérer une quelconque revanche sociale. Cela n’empêche pas le maintien de cet usage, et par habituelle contamination, son extension aux pays de la vieille Europe, dont le nôtre. Ainsi chez nous a été créé il y a vingt-quatre ans un comité des Mini-Miss...
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